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Je bosse à la radio comme vous le savez sûrement, puisque j’ai déjà écrit quelques billets sur ce blog, ou tambouriné vos oreilles avec mes anecdotes "assimilées professionnelles" (ndlr, puisque, rappelons-le, je ne suis que stagiaire, pour le moment). Bref, je bosse à la radio, je réalise aussi de-ci, de là quelques piges pour la presse et j’essaie de nouer des contacts et de trouver un travail (ndlr, j’entends par travail ce que je fais actuellement depuis quelques temps, pour la radio, la presse ou la télé mais ré-nu-me-ré !! Genre, comme les adultes que je fréquente, hein!)
Voilà pour le préambule de ce billet qui pourrait se résumer, comme souvent à chaque fois que je parle de mon taf, à «Mamz’elle Marie adore ce qu’elle fait, sa came lui donne entière satisfaction, lui apporte total épanouissement !».
Bon, stop les palabres, arrêtez de m’interrompre toutes les deux minutes, je souhaite juste vous raconter ma journée et mes folles aventures....
Autrement dit, ce qui suit est inutile -hormis si l’on est adepte du 3615 ma life- mais ce qui précède est carrément futile ^^
Jeudi 10 juin 2010.
La journée commence par une réunion.
La France, le pays de la réunionnïte aigüe (copyright Maman), bon çà va, à la radio, la fréquence est hebdomadaire est l’ambiance plutôt cool, surtout quand Bibiche arrive en retard, que la réunion a déjà commencée depuis 3 minutes (Pas plus, j'ai demandé après ^^) et que tous vos collègues se tournent vers vous et, ensemble, façon réunion AA (Alcooliques Anonymes) vous saluent "Bonnnnjouuuuur Marie :-)".
J'enchaîne avec recherches pour les prochains sujets radio.
De 11h45 à 12h30, je cherche des billets pour Barcelone, pour un week-end qui ne se fera finalement pas.
Je ne prends pas de pause midi et de 12h30 à 13h35, je monte une interview que j'ai fais la veille, pour diff' le lendemain. Un peu moins de 10' de rush à monter et à couper pour descendre à 5'... en une heure ! Je bats tous mes records, je suis fière de moi ! Je le fais écouter à ma chef, validation !
Je pars me chercher une salade de nouilles que je mangerai sur le parking en attendant mon chef, mon demi-dieu ^^ comme certains l'appellent. Nous nous rendons sur le site du futur hôpital de Metz, à Mercy.
Visite prévue du chantier, ce que je ne savais pas, c'est qu'il me faudrait enfiler bottes de caoutchouc, casque orange, veste fluo orange, gants (... jamais compris à quoi auront servi les gants... hormis à crever de chaud). Laissez-moi vous dire M'sieurs Dames que j'avais une classe d'enfer !!
J'avais une petite robe noire sous le costume "chantier", le casque m'allait vraiment à ravir et tous les ouvriers m'ont salué avec un immense sourire... moi qui pensait être affublée, finalement, je m'en tirais pas mal.
Somme toute, la jouissance suprême, après la visite : enlever les bottes et le gilet. Le casque, lui, je l'aurai bien gardé
@Greg : tu sais ce qu'il te reste à faire... après le plot, je souhaiterai un casque de chantier orange, et réglable de préférence, pour mon prochain birthday !!
Ah oui... la visite.... c'est vrai qu'initialement, je devais parler de çà ! Pfff, je fais vraiment superficielle à ce point ?
C'est bien la première fois de ma vie que je visitais un chantier et ce fut très intéressant, vraiment ! Je ne me suis pas ennuyée un instant, j'écoutais attentivement ce que nous expliquait le maître d'oeuvre et j'observais tous les détails.
L'hôpital sera à la pointe de la modernité, près de 600 chambre dont quasiment 90 % single (la demande oblige), 17 salles d'op + 5 transformables, des verrières, du tout numérique.... en terme de conception et de réalisation, selon le plan hôpital 2007 (je crois, faudrait que je regarde mes notes, mais je crois 2007) le plus grand chantier actuellement en cours en France !
Ce sera, je pense, un très bel hôpital.
17h, changement de programme, de décor aussi... mais pas de tenue... toujours robe noire sans manches, bottines.
Jardins de Laquenexy, pour la cérémonie de la pipe sacrée, dans le cadre des manifestations Ohthera, premier jardin amérindien, des Premières Nations Québec, créé hors du territoire américain et monté grâce à un partenariat avec le jardin botanique de Montréal.
Le jardin est déjà magnifique à la base, c'est un lieu où j'aime me promener, quant à la soirée, elle était géniale!
Cérémonie de la pipe sacrée, ce que le néophyte de base comme vous et moi appelera le calumet de la paix. Assis sur des troncs d'arbres, le chef T8aminik Rankin a rendu grâce à la Terre Maman, à la vie, aux Hommes. J'étais absorbée par la cérémonie. La scène et l'ambiance étaient indescriptibles.
Imaginez vous un champs, un jardin magnifique à l'arrière. Des troncs en demi-cercle, 200 personnes environ silencieuses. Au milieu de l'arc de cercle, des Indiens en tenue de cérémonie, un feu. Au loin des champs à perte de vue. Près de l'horizon des voitures qui nous rappelaient où nous étions mais que nous n'entendions pas, uniquement portés par les paroles du chef, homme médecine et de son élève, une jeune femme. Nous entendions aussi le vent qui soufflait dans le micro... et ce ciel de fin de journée, balayée d'éclaircies donnaient une ambiance particulière à la cérémonie que certains benêts définieront comme du simple folklore. Perso j'ai trouvé cette soirée magique.
J'étais là parmi tous ces gens, j'aurai voulu partager cet instant avec mon homme, mais je savourais pour deux l'instant présent, le beau !
La sensation d'être une privilégiée ! Pas tout le monde a cette chance dans sa vie !
Ensuite le cocktail où tu noues des contacts, les danses traditionnelles... la magie du jardin qui opère... et puis la flotte, Marie trempée... l'attachée de presse qui lui file un imper façon sac poubelle!! Somme toute, très joli !!
Fin de la journée. J'adore mon boulot, j'adore...
Le mot de la fin : aimez-vous, aimez la vie...
